Les sciences de la Terre représentent bien plus que l'observation des roches. Continuez de lire. Douwe et son équipe vont tout vous raconter.

La première porte d’entrée aux sciences de la Terre sont les paysages - depuis les hautes montagnes aux falaises abruptes des Alpes jusqu’au grandes plaines du Nord-Ouest de la France. Ces paysages, leur évolution, les rivières et glaciers les ayant dévalés, la nature de leur sol, et les risques naturels qu’ils contiennent, comme les glissements de terrains, sont étudiés par une spécialité des Sciences de la Terre connue sous le nom de géographie physique. Les processus ayant formés les paysages actuels sont de l’ordre de la centaine ou du millier d’années, voire moins.

L’ensemble des roches contenues sous ces paysages contiennent un enregistrement d’une histoire bien plus longue, de l’ordre du millions et même du milliard d’années. Des processus géologiques comme la sédimentation ou le volcanisme sont capables de générer des piles de roches d’épaisseur kilométrique. Ces successions de roches sont précieuses car elles sont une archive de la géographie du passé, mais aussi de la vie et du climat de l’époque, sous la forme de fossiles et des composés chimiques les composants.
Sur les pourtours des plaques tectoniques, les roches se plient et cassent, se soulèvent et sont érodées. Elles sont aussi enfouies et leur minéralogie change. Elles peuvent fondre, des fluides les transpercent, du minerais est formé, des séismes se déclenchent, des volcans entrent en éruption. L’étude de l’enregistrement de ces évènements par la roche et la reconstruction sur le long terme de l’histoire de la géographie terrestre, des climats, de la vie, des structures tectoniques et des minéralisations est couverte par le champ de la géologie. Les parties encore plus profondes de la Terre, au-delà de la dizaine de kilomètres, sont un domaine ou le seul enregistrement abondant est fourni par des laves remontées des profondeurs et qui sont étudiées via la géochimie. En l’absence de ces laves, la géophysique utilise les ondes sismiques ou le champ magnétique pour imager l’intérieur de la Terre et ces processus.

Chaque post expliquera succinctement les processus géologiques associés à l’étape du jour. Pour plus de détails, vous pouvez nous trouver sur Twitter. Et si vous voulez en savoir plus sur l’étude des sciences de la Terre, checkez les instituts et universités ou les auteurs de ces blogs travaillent, à travers toute l’Europe. Et on se verra peut-être sur le terrain !


L’idée des blogs de la Géologie du Tour de France est née de la combinaison de deux passions: la géologie et le cyclisme.

Les géologues aiment les grands espaces et sont des personnes bavardes ne pouvant s’empêcher d’expliquer l’histoire des roches, fossiles, paysages et processus naturels. Il y a quelques années, j’ai réalisé que les téléspectateurs des courses cyclistes comme le Tour de France assistaient à des heures et des heures d’excursions géologiques en direct. L’opportunité d’un géo-monologue était trop belle pour la laisser passer! Et justement, ces courses sont couvertes par des commentateurs expliquant tout ce qui passe devant la caméra. Tout ce que nous avions à faire était d’aider les commentateurs à expliquer quelques faits géologiques sur le paysages et ses trésors enfouis. Comme il s’avère que pas mal de géologues aiment le cyclisme et regarder les courses, et que pas mal de cyclistes sont intéressés par l’environnement, GeoTdF fut créé.

Cette page web est consacrée à la Géologie du Tour de France. Cependant, sur le compte Twitter @geotdf nous ne pouvons nous empêcher de tweeter sur la géologie de toutes les courses cyclistes ou nous trouvons quelque chose d’intéressant à vous raconter. Donc, si vous voulez des fun-fact réguliers, suivez-nous, et posez vos questions! Nous espérons que vous apprécierez et rendez-vous sur la route!